L'église
romane de SOUSMOULINS (17)
Photos
de Michel CARON, de wikipédia et du Ministère de
la Culture SOUSMOULINS ![]() Église dédiée à Notre Dame (de l'assomption) ruinée pendant les guerres de Cent ans et de religions et reconstruite à des époques différentes. Elle est encore entourée sur trois côtés de son ancien cimetière. De l'édifice primitif il ne subsiste que quelques bases de murs. ![]() La nef était à l'origine vraisemblablement plus longue d'une travée. La façade rebâtie en moellons ne présente plus entre deux gros contreforts d'angle qu'une porte banale au cintre arrondi. Sur le contrefort de gauche a été incorporé, dans la maçonnerie, vers le sommet et par conséquent très peu visible, une pierre portant une inscription. Elle est relative à une réparation faite au portail en l'an 1401 (1231 dit Rainguet, mais la première date est plus vraisemblable). Sur le mur Nord s'alignent de nombreux contreforts entre lesquels s'ouvrent des fenêtres longues sans ornements. Au Sud, à hauteur de la troisième travée et sa base formant bras de transept, s'élève le clocher. Sur une grosse souche carrée, étayée de contreforts, a été remontée, vers le début du XVe siècle, une tour octogonale. Chaque face est percée d'une fenêtre cintrée dont l'archivolte et les pieds-droits bordés de tores et de gorges composent une décoration ogivale que complètent une rose et des gargouilles. La souche est ajourée d'une grande fenêtre flamboyante à un meneau. Le mur plat du chevet ne porte ni ouvertures, ni traces d'anciennes ouvertures. ![]() ![]() A l'intérieur, la nef couverte d'un lambris, et nue sur le côté gauche, montre à droite des vestiges de divers grands arcs bordés d'un tore délicatement profilé. ![]() Une grande baie brisée donne accès à la chapelle, située sous le clocher. On y remarque une clé enrichie d'un écusson portant une tiare et deux clés, soutenu par quatre anges ailés. ![]() ![]() Les pieds-droits de la baie sont surmontés d'impostes, sculptées de branchages très détachés de la pierre, malheureusement mutilés. Six grands panneaux de bois revêtus de peintures du XVIIIe siècle occupent tout le mur oriental du chevet. Groupés par trois, ils représentent : En haut et au centre, le Père Éternel; à gauche, le monogramme de Jésus; à droite, le Sacré-Cœur. En bas, au centre, l'assomption de la Vierge; à gauche, la Visitation, et à droite, la Nativité. La croix du cimetière porte la date de 1680. ____________________Fin du texte de Charles CONNOUË Les
églises de SAINTONGE édition: R.DELAVAUD (Saintes) avec leur aimable permission._______________________________ AD Decembre 2023 |